¤¤ Carte d'étudiant(e) ¤¤
Nom : Yoshi
Prénom : Mio
Age : 18 ans
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Personnage prédéfini ? : Non
Personnalité de l'avatar : Aoi Miyazaki
En quel année êtes vous ? : Quatrième année
En quelle section ? : Général
De quel club êtes vous membre ? : Art et Natation
Quel poste occupez vous ? : Membre
¤¤ Biographie ¤¤
Famille :
Je serais incapable de vous décrire la situation familiale de Mio tout simplement car elle n’en a jamais eu. Mis à part ses deux petites sœurs, Hinata et Aio, a présent mortes, la jeune fille n’a jamais eu de point d’attache. Je pourrais simplement vous informer qu'une fois ses deux parents morts, elle et ses soeurs vecurent chez la soeur de leur mère. Mais comme elle n’a jamais aimé qu’on parle de ça, ne comptez pas sur moi pour le faire a sa place.
Histoire :
Pour ceux qui l'interrogeraient sur cette époque - c'était peu avant l'année 2005, en mai - la seule chose de sa vie passée dont elle consentit à se souvenir était son prénom : Mio. A tout le reste, elle tournait le dos, à son malheur, comme à un abime, de crainte, elle le savait bien, d'être happée par le vertige des destructions, par l'envoutement des souvenirs ... Donc, à tout elle disait : non ! Et elle refusait entre mille autres l'image de ses deux petites sœurs, assises sur la marche de pierre, au bas de l'escalier, dans la maison toute ensoleillée de leurs rires, car la maison avait brulée, détruit pas les flammes, anéantissant tout : les marches de pierre, les rires, les robes bleues, les petites sœurs, la tante célibataire qui s'occupait d'eux depuis un an, et de surcroit la grand mère passée dire bonjour. Mio se trouvait ailleurs, ayant été retenue chez le boulanger à l'heure de la queue. La queue l'avait sauvé. Mais ce sont des sauvetages qu'on déteste. La jeune fille avait regardée le tas de décombres, le tas de poussière fumant, réalisant que le lieu, les personnes, son univers pouvait à présent tenir dans un cendrier. La jeune fille s’était enfuit. Elle avait tournée le dos à sa souffrance et couru pendant des kilomètres, ignorant les appels de ses voisins, de ses amis, de ses proches. La jeune fille avait continuée de marcher jusqu'au soir, jusque dans la nuit, poussant ses pieds éreintés à travers de grands bois inconnus. Enfin elle était tombée, et l'herbe nocturne avait endormi sa souffrance.
Malgré cette tragédie, avec un peu de patience, la vie de Mio aurait pu retrouver un semblant d’équilibre. S’il n’y avait eu que cela.
Expédiée aussitôt chez son autre tante célibataire, elle commença à reprendre peu à peu gout à la vie, enfin, autant qu’on le puisse avec un passé pareil. Mio allait en cours, faisait ses devoirs, parlait avec sa tante, peu, mais suffisamment pour que celle-ci ne l’envoi pas consulter un psy. Malgré le désert social qui l’entourait, la jeune fille se sentait de mieux en mieux, persuadée qu’elle se suffisait à elle-même. Et comme beaucoup d’adolescentes de son âge ayant la même pensée qu’elle, elle avait tord. Je suis sure que cela va vous paraître ridicule, très « cliché », c’est ce qu’on ressent toujours quand on ne l’a pas encore vécus, mais Mio tomba amoureuse d’une manière bien particulière qu’on qualifie généralement sous le nom de « coup de foudre ». Il était grand, très beau et se nommait Shiro. Il suivait le même cours de math que Mio. Il n’en fallait pas plus, évidement.
Un soir, trainant dans la rue après son cours de danse, la jeune fille l’aperçut avec sa bande de copains. Ils buvaient des bières, fumaient leurs joints avec leur mauvais shit et plaisantaient à propos des chanteuses japonaises. Une lueur que personnes n’aurait su identifier se déclencha dans les yeux du garçon lorsqu’il aperçu Mio, en sueur (la danse est un sport très fatiguant), fascinée, et surtout, seule. Le garçon s’avança vers elle en titubant légèrement, un sourire béat collé à ses lèvres.
« -Salut toi, murmura-t-il difficilement après un bref instant de silence.
-Salut, répondit-elle éberluée que le garçon dont elle était tombée amoureuse si vite, lui adresse la parole.
-Tu vas ou, comme ça ? C’est mal de rester toute seule, le soir dans la rue », articula doucement le garçon en s’approchant de Mio.
Elle ne l’avait pas remarquée, mais ses copains commençaient également à se rapprocher d’elle. L’un d’eux se mit à ricaner quand Shiro passa la main dans les cheveux de la jeune fille.
Et puis, d’un coup, tout changea. Le groupe de copain de encercla Mio et Shiro, dont le regard était devenu plus que méchant à présent. Il tira la queue de cheval de la jeune fille. Elle laissa échapper un petit cri de douleur. Ca a eu l’air de leur plaire, sa douleur …
Deux ans plus tard :
-Tu rêve Mio ?
Oui, elle rêve. La question venait de Saori, à sa gauche. Elle pourrait très bien lui dire la vérité, lui raconter d'un trait cette histoire ... Mais il y a des choses qu'ont ne peut confier, même a sa meilleure amie. Alors, elle lui balança à la place une histoire colorée, un fantasme improvisé sur le thème " Une chambre, Une nuit, Brad Pitt et moi ". Saori garda pour elle ses commentaires mais son regard lui apprit qu'elle la jugeait pathétique. Assises sur un banc au milieu de la cour, elles cuvaient le joint qu’elles venaient de fumer en attendant la sonnerie qui annoncerait que l’année scolaire était officiellement terminée.
- Putain Mio, tu dors ?
Elle prit la cigarette allumée que Saori lui tendait d'une main recourbée pour ne pas laisser la braise apparaître. Dans quelques minutes, l’année serait terminée, viendrait l’été. Le monde des cours, son règlement, ses pions, ses sanctions, disparaitront doucement de leurs cranes sous l'effet du soleil. Et deux mois et demi plus tard, elles se retrouveront dans la cour, une année au dessus, la tête pleine d'histoires vraies ou inventées à raconter. Ces histoires de petites audaces, de petites débauches, qui composent nos légendes à tous et qui à Mio semble bien anodines en comparaison de celle que lui apporte son histoire ...
¤¤ Physique ¤¤
Apparence :
Autant dire que Mio possède une adorable petite frimousse. Le visage rond et fin, presque enfantin, mangé par deux grands yeux d'un sombre émeraude. Sur sa peau pâle et aussi lisse que de la porcelaine défilent sans cesse en lettres d'encre les longs romans de ce qui lui passe par la tête. Dans l'ensemble, ses proportions ne sont pas excessives. Oui, elle a un petit peu de ventre, comme tout le monde. Mais un léger effort abdominal pour le rentrer pourrait suffire à le faire disparaître intégralement ! De toutes manières, elle n'a jamais complexé ni là dessus, ni même ailleurs. La jeune fille n'a aucune raison de se priver après avoir passé des jours à rôder sans manger. Le noir profond de sa longue et épaisse chevelure s'accorde facilement avec ce qu'elle porte. Le plus impressionnant chez elle, ce sont ses canines. Remarquablement pointues, soigneusement aiguisées. C'est son arme la plus redoutable. Cependant, ses jolies dents sont rarement de sortie. En effet, Mio n’a pas l’habitude de sourire.
Style vestimentaire :
Son style vestimentaire ne peut pas tellement être classifié. Jean et baskets peuvent lui suffire mais ils ne restent jamais longtemps de simples jean et baskets. Trombones colorés, rubans, lacets, broches, découpages faits maison. Si elle n'avait que ça à faire, Mio aurait été une excellente styliste. Et surtout très originale. Sinon, quand elle a la flemme d'accrocher des babioles un peu partout, elle aime bien s'habiller en garçon. Tous les genres masculins y passent ... Jeans troués plus bas que le caleçon et T-shirt XXL aux couleurs sobres - car oui, quand ce n'est pas les boxers, Mio met des caleçons..., ou bien veste de costard, cravate et chapeau haut de forme ... Elle ne recule devant pas grand chose.
¤¤ Psychologie ¤¤
Caractère :
Mio est une jeune fille gentille, a première vue mais dont le défaut majeur est de prendre sans donner en échange, mais n’ayant pas un si mauvais fond elle s’en veut lorsqu’on le lui fait remarquer. Ce trait de caractère revient pourtant toujours : elle se montre souvent trop sur d'elle.
La vérité est qu’elle aime faire tourner les gens en bourrique. Les faire douter, voir leur hésitation, les envoyer sur de fausses pistes, les surprendre… Pour elle ça devient presque une seconde nature. Mio ne le fait pas par pure méchanceté, c’est pour elle une matière d’amusement, et souvent elle ne fait malheureusement que trop tard la différence entre le jeu et le sérieux.
La jeune fille n’est pourtant pas froide ou distante. Le visage de Mio exprime la plupart des émotions simples : il est facile de la faire pouffer ou de provoquer un de ses reproches. Mais pour la faire rire, la mettre sérieusement en colère, ou la faire sombrer dans une dépression, il faudrait essayer longtemps. En clair, la jeune fille est plutôt rapide pour ressentir des émotions simples, mais celle plus violentes ne peuvent être provoquées qu’exceptionnellement. Et je vous assure que cela n’a rien à voir avec la patience.
Car la patience, ça, elle ne la possède pas. Mio ne peut rester longtemps inactive. Etre coincée quelque part ou être obligé d’attendre la rend nerveuse, voir même agressive si ça en devient insupportable. Et, précisément, il vaut mieux ne pas avoir cette jeune fille sur le dos. La jeune fille est extrêmement rancunière, elle a pour principe d’essayer rendre au centuple ce qu’on lui fait subir, que ça soit coups, humiliations ou autres… Et ce par tous les moyens qui lui conviennent.
Hobbies :
Mio aime toucher juste, trouver les bonnes solutions après un dur labeur. Par conséquent, elle travaille toujours avec acharnement dans ses cours, tellement qu’elle se déconnecte presque entièrement de la réalité autour d'elle. C’est aussi cela qui l’a poussé à pratiquer le Kyudo. Quoi de mieux que de voir sa flèche toucher la bonne partie de la cible ? Ses autres petits plaisirs sont la lecture (une véritable enragée de romans policiers) et les repas (une amatrice de bonne chaire comme ça, on en fait plus…).
¤¤ Informations personnelles ¤¤
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¤¤ Vous ¤¤
Pseudo : Gwendoline
Age : 14 ans
Comment avez-vous découvert le forum ? : Une amie.
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Sujet: Mio Yoshi 
Mer 4 Mar - 20:07
